Ce pays va vous passer l'envie de vous lever trop vite à l'atterrissage - attention à l'amende

On le sait, on l'a tous fait : se lever dès que l'avion a atterri relève du soulagement après des heures assis sur son siège. Mais, souvent, les passagers se lèvent trop tôt. Dans ce pays, les compagnies aériennes prennent des sanctions financières contre les mauvais comportements...

Ce pays va vous passer l'envie de vous lever trop vite à l'atterrissage - attention à l'amende
© 123RF

Dans un avion, rien n'est laissé au hasard. Chaque vol suit des règles strictes, pour la sécurité comme pour le confort. Les appareils doivent respecter des trajectoires précises. Le personnel navigant a aussi ses consignes, comme ne pas porter de bijoux encombrants en cas d'évacuation. Et les passagers ne sont pas en reste : ceinture attachée en vol, téléphone éteint, rester assis à l'atterrissage. Autant de consignes qu'il vaut mieux respecter… sous peine de sanctions ! 

Ces mesures punitives peuvent parfois aller bien au-delà d'un simple rappel à l'ordre. En effet, certaines infractions entraînent des amendes financières qui peuvent être très lourdes. Par exemple, comme l'a rapporté le journal La Dépêche, la compagnie Ryanair a récemment exigé 15 350 euros de dommages et intérêts à un passager en état d'ébriété, dont le comportement a forcé un détour d'avion entre Dublin et Lanzarote. Cette affaire illustre combien le non-respect des règles peut coûter cher, aussi bien aux passagers qu'aux compagnies aériennes. 

La question du respect des consignes à bord a récemment pris une tournure plus stricte dans un autre pays, comme le souligne le Washington Post. Désormais, les passagers qui quittent leur siège avant que l'avion soit complètement arrêté, ou qui s'entassent dans l'allée avant que leur rangée ne soit appelée, risquent des amendes. Ces infractions concernent aussi le fait de détacher sa ceinture trop tôt, d'ouvrir les compartiments supérieurs pendant le roulage, ou de se lever prématurément alors que d'autres passagers n'ont pas encore débarqué.

C'est en Turquie que vous risquez ainsi une amende si vous n'êtes pas capable d'attendre sagement que l'on vous dise que vous pouvez débarquer de l'appareil. Et le pays est très populaire auprès des voyageurs puisque 62 millions de visiteurs ont été enregistrés l'an dernier.

Le patron de la Direction générale de l'aviation civile turque, Kemal Yüksek, a demandé au personnel de cabine d'alerter et de sanctionner les passagers qui ne respectent pas la priorité de débarquement. Ceux-ci peuvent être signalés aux autorités compétentes et recevoir une amende dont le montant pourrait s'élever à environ 2 603 livres turques, soit l'équivalent de 70 euros. Une mesure stricte qui vise à améliorer la sécurité et la fluidité à bord, mais qui risque de surprendre les voyageurs peu habitués à ce type de sanctions.